1. |
Lame de fond
05:50
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Lame de fond
Ca tourne Autour,
Les hyènes, les vautours.
Dépouillés nos biens
On valait plus rien
Sous psychotropes
j'm'énage mes efforts
Paraît qu'y faut s'endormir à mort
Alors les somnifères, les errances délétères
Les souvenirs précoces à éviter la fosse
Prudent mais serein, j'avance en terrain miné
Exploser les vérins, paraît qu'y faut laisser couler
Dynamite l'éminence
Ahahahahah
Ahahaa
Nue et ardente
Lame de fond déchirante
Fêlures évidentes
Pas celles qui saignent, celles qui hantent
Impactée la mémoire
Remous provisoires
Déferlement méritoire
Le long de cotes drapées d'or noir
Ahahahahah
Ahahaa
Déluge éclair sans conditions
Irrévocable est la sanction
Il est temps d'apprendre de tes erreurs
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2. |
Danse
03:40
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Danse
Danse, bébé danse
Tout ça n'a plus d'importance
Plus d'avenir
Danse, bébé transpire
En coeur nos corps balancent
Plus qu'un soupir, qui efface les maux les lois
Danse, bébé danse,
C'est au bout de ton errance
Que l'on saura être libres
Danse, bébé danse
Ma réalité t'offense
Apaise tes délires et je m'intronise roi
Pense, bébé pense
Pansons nos âmes en souffrances
Nous avons bien plus à offrir, que de rendre ce que l'on doit
Bébé danse
Plus de peine, plus d’indolence
Tes pas te définissent bien plus que ta foi
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3. |
Si simple
07:02
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Si simple
Les enfants au monde se révellent
Les enfants le monde se réveille
C'était si simple
C'était si simple
Si seulement nous avions pu rester sains
Si seulement nous avions su rester sains
Un peu d'poésie, un peu de rêves
Un brin d'innocence, apogée du règne
Du jour naissant si enivrant
Raffales au vent, l'amour en grand
De plaines en pleines lunes, ères à l'air
La mer divague, virages éclaires.
Conquête binaire de l'ère moderne
Esprit grégaire des temps en berne
Pense, avance, dévale cavale
Tant qu'il est temps
Violent le monde se révèle
Dissidente la quête d'éveil
Un peu d'élégie, un peu d'austère
Parfum d'urgence répand l'amer réel
L'enfance déchue de princes déçus
Réclame dès lors son droit son dû
Des barques longent sans espérance
Les rives étroites d'une terre d'errance
Perfide lagune jonchée d'éceuils
Reflète une lune d'amours en deuil
Plonge. Allonge. L'histoire s'égraine et tourne en rond
S'il y a des guerres propres, il y a des mers sales
Y a des mères mortes et des traitres en cavales
Au long détour des heurts sans nombres
Aux ventres sourds des coeurs sans noms
Y a les barges qui dérivent à l'abandon
Combien de corps gisent sous leurs fonds
Des crevards en costards cravachent au chaos
Du matin jusqu'au soir ça écoule du lingot
Déglingos coqués au cac 40
Les rails qu'ils se tracent
Façonnent ta putain descente
Violent le monde se revelle
Dissidente la quete d'éveil
Pourtant la gronde est réelle
Alarmant le son des sirènes
C'était si simple
C'était si simple
Si seulement nous avions pu rester sains
Si seulement nous avions su rester sains
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4. |
D'autres soies
09:46
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D'autres soies
Genou à terre, j'ai déposé les armes
Au loin, l'Eden se gorge de brouillard
Être infidèle, à l'ordre et la morale
Et s'éloigner, des cris et du fracas
Au large
Au large
Quitter ma ma sphère, à l'orée des rivages
Douceur amer, la liberté se gagne
Loin les dilemmes, l'incertitude coupable
Ancré aux peines, amarré aux larmes
Au large
Au large
Pourtant, si je règne à bord
Au levant s'animent les hordes
Pourtant, si je reste à bord
Au devant scintille l'aurore
Et je vais comme autre fois
Explorer d'autres joies, d'autres soies
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5. |
Belle
09:58
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Belle
Belle, ma belle
Ouvre tes yeux
Fuis les lumières artificielles au mieux
Les néons, les néons du néant t'animent
Modèlent ton âme au son de leurs comptines
Belle, ma belle
réouvre tes yeux
Brise les lanières de tes cercles vicieux
Les néons, les néons du néant t'animent
Modèlent ton âme au son de leurs comptines
Ma belle
Belle, ma belle, découvre les cieux
Tire les ficelles de ton propre « je »
Déraison des liaisons, délivrances intimes
Enraye les râles qui ondent ta routine
Ma belle
Ma belle
Ma belle est bien seule
Bel et bien sale
Des souvenirs tenaces qui la rendent animal
Elle souffre, elle ouvre des portes sans noms
Pour contenir ses larmes, elle crie soumission
Ma belle
Ma belle
Belle, ma belle, découvre les cieux
Tire les ficelles de son propre je
Déraison des liaisons, délivrances infimes
Enchaine les râles qui bondent son abime
Belle, ma belle
Détourne les pieux
S'incline sur l'autel de son propre Dieu
Panthéon de démons aux requêtes intimes
Abaisse son masque, prête à obéir
Elle a le sang chaud, le sang chaud
Plus d'idées noires que d 'idéaux
Obstinée à narguer, poings liés,
Les mille et un regards
Sans égards
Elle a le sang chaud, le sang chaud
Plus d'idées noires que d'idéaux
Captivée à l'idée de suscit er mille et un fantasmes
Sot Mirage
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6. |
Au loin
06:42
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Au loin
Si j'ai imposé la distance
semé sans raisons valables
En lutte à l'idée constante
de succomber au mal
Si j'ai refusé l'evidence
Zoné sous les ponts les gares
à maudire ma ressemblance,
à hair mon image
au loin, sans heurts et sans encombres
au loin, le souvenir des heures sombres
Si j'ai envisagé l'errance
comme une solution fatale
je reste attaché à l'encre
du récit de nos pages
Si mes rêves inondé d'or blanc
et de terre sacrée m'égarent
defaire la promesse d'antan
me ferait bien trop mal
Au loin, sans heurts et sans encombres
Au loin, porté par vos ondes
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